Les ventes publiques de NFT (« non fungible token »), des images d’objets d’art, de mode, ou du sport prospèrent dans le monde. Pour la première fois en France, une vente aux enchères d’œuvres d’arts numériques certifiées a été organisée à la fois dans un espace physique et dans l’univers numérique interactif du métavers et ses avatars. Elle était accessible sur « smartphone » ou ordinateur et projeté en salle de vente sur grand écran.
Dernière mise au point du métavers dans la salle des ventes de la maison Agutte à Paris. Une jeune métaclerc équipée d’un masque virtuel reproduit les gestes de l’avatar du commissaire-priseur. Claude Agutte, debout derrière son pupitre : « Alors ça c’est moi, et là ce sont des acheteurs ».
Une vente hybride
Une cinquantaine de jetons non fongibles sont à saisir, des photos, des vidéos des images 3D d’œuvres d’art comme les NFT d’œuvre d’Hokusai, le célèbre peintre japonais, certifié par le British Museum grâce à la blockchain, cet immense registre numérique qui permet de stocker et d’échanger des données en toute sécurité.
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